Marianne Thibault écrit et cherche comment l’écrit peut interagir avec le monde vivant mais aussi comment la vie se dépose dans l’écriture. Cette recherche l’amène à jouer avec les protocoles des institutions ou de la société, autant qu’à chercher des réponses dans des milieux où ces règles n’ont plus cours de la même manière. Là où le langage s’efface devant des questions d’urgence matérielle et de différences culturelles.
Les protocoles de performance ou d’installation mis en place par Marianne Thibault sont pensés pour s’infiltrer dans des institutions mais aussi pour sortir du milieu de l’art contemporain et s’adapter à des commerces, des tiers-lieux ou des espaces publics.
Ses projets sont présentés notamment lors des expositions ou événements :
- Biennale de la jeune création (Mulhouse, 2021),
- Poésie Liquide (Le Séchoir, Mulhouse, 2021),
- Opn Space (Nancy, 2021),
- Les Jours meilleurs (Galerie Poirel, Nancy, 2021),
- Festival Théâtre de Verdure (Murs à pêches de Montreuil, 2020),
- Portes ouvertes (Belgium kitchen, Bruxelles, 2019),
- Célébration (Ensad Nancy, 2019), etc.
Elle participe régulièrement aux événements du collectif Club assemblée générale (Shanghai, Genève, Rennes).
Dans une volonté de travail collectif et d’ouverture de perspectives, il arrive également à Marianne Thibault de proposer à ses collègues artistes de diffuser leurs projets dans des lieux alternatifs. Elle prend alors en charge les questions techniques qui s’ensuivent, sauf lorsque se trouvent d’autres personnes motivées par l’idée de logistique, de montage de dossier ou de curation.
Les propositions passées incluent :
- Le sens du vent (Galerie Héloïse, Paris, 2022),
- Pasaje (rues de Marseille, 2021-22),
- Dissolution (Studio Vedanza, Luxembourg, 2020)
- Vernissage (Théâtre universitaire de Nancy, 2019).