Après un baccalauréat en arts appliqués et plusieurs années à la faculté d’art plastique, Gil Zinck intègre l’École nationale supérieure d’art et de design de Nancy (Ensad Nancy) obtenant chacun de ses diplômes avec les félicitations. Et ça, ça a rendu Gil Zinck heureux.
Ce qui est fascinant dans l’art, c’est qu’à la manière de certains lichens, il peut se rattacher à tout ce qu’il souhaite et créer une symbiose commensaliste. N’importe quoi adjoint d’une intention d’« art », si on lui en donne le nom, se voit attribuer un statut et un regard différents. Par cette maxime, l’art apparaît ainsi non immuable aux yeux de Gil Zinck, capable de revêtir toute idée sortant de son imagination, et cette évidence transparaît dans sa pratique. S’axant autour d’une certaine forme de recherche et de curiosité, son travail touche autant à de l’illustration purement esthétique qu’à des sépultures sacralisant des corps sans vie, à des piles patates qu’à la création de micronations.
Il aime s’interroger sur ce que l’on occulte, se poser des questions qu’il ne comprend pas et savoir que tout acte a un sens qui se révèlera par la suite.